Productrice, ouvrière agricole, porteuse de régime : les femmes ont toujours été très présentes dans la production de bananes aux Antilles.
D’aides à cheffes d’exploitation
En cette journée internationale du droit des femmes, rappelons la place importante des femmes dans la production de la banane antillaise.
Ce rôle prépondérant du travail féminin est le corollaire du modèle des exploitations familiales qui constitue le visage si caractéristique du monde agricole français. A cet égard, un grand nombre de plantations de bananes de Guadeloupe et de Martinique reposent sur un couple et ses enfants. Dans ces départements à forte dominante agricole, la femme a toujours travaillé activement.
Aujourd’hui, de nombreuses femmes sont à la tête d’exploitations. Selon le recensement agricole de 2020, 16,7 % des exploitations agricoles martiniquaises sont (co-)dirigées par une femme. En Guadeloupe, la proportion s’élève à 20 %, tandis que la moyenne nationale s’élève à 25 %.
Confrontée au défi du renouvellement des générations, la filière de production de bananes promeut activement l’installation de jeunes agricultrices et agriculteurs. Le poids des femmes est donc bien parti pour continuer à se développer au cours des prochaines années !
Pour en savoir plus :
- Jusque dans les années 60, les femmes apportaient les régimes sur les quais: découvrir l’article sur les porteuses de régime.
- Infographie sur la part des femmes dans l’agriculture française.