À même le sol, sur des étals sommaires ou des chariots, chez le primeur ou dans les supermarchés…
Des Antilles à l’Hexagone, et ailleurs dans le monde…
À travers le temps…
Traditionnelle ou novatrice…
… La vente des bananes pourrait paraître anecdotique au premier regard. Et pourtant, elle révèle bien des choses sur la société dans laquelle elle s’inscrit. C’est une histoire de la vie quotidienne où les individus d’hier reprennent vie sous nos yeux, à travers leurs visages et leurs vêtements d’un autre temps. On y découvre aussi les échanges commerciaux et les habitudes d’achats d’un territoire ou d’une ville. En effet, la différence est grande entre la Guadeloupe et la Martinique où la banane est un fruit commun et la France continentale qui la découvre peu à peu !
Cet article est le premier d’une série qui vous fera régulièrement découvrir la commercialisation des bananes à travers des images anciennes et récentes.
C’est parti !
Dans l’Entre-deux-guerres, le marché aux bananes de Pointe-à-Pitre permet aux Guadeloupéennes de vendre les bananes issues de la production familiale. Les régimes, qui pèsent dans les 20 kg, ont été transportés par les femmes directement sur leur tête !
À la même période, quelque part en France hexagonale, un autre étalage dans la rue. De 50 centimes à 70 centimes, ces deux vendeuses ont un beau choix de bananes ! Ici, les régimes ont laissé la place aux fruits présentés en mains. Si la banane se popularise dans les grandes villes où se trouvent les mûrisseries, elle est encore peu présente dans les campagnes.
À bientôt pour d’autres images de vendeuses et de vendeurs de bananes !