C’est l’été avec son lot de soleil et de vacances ! Cette semaine, Extra ordinaire Banane vous propose une lecture légère idéale pour se détendre sur un transat. Saviez-vous que la banane, aux nombreuses vertus, est également people ? La preuve en image…
En juin 1953, alors que vient de s’achever le couronnement de la très british Elisabeth II, le Château de Versailles accueille deux membres de la famille royale d’Angleterre, le duc et la duchesse de Windsor. Installés de longue date en France, l’ex-roi Edouard VIII et son épouse sont en effet invités au bal de gala à l’Orangerie de Versailles. À cette occasion, le gratin parisien s’extasie sur le spectaculaire collier arboré avec grâce par la duchesse Wallis. La parure Draperie imaginée par Cartier se compose – en toute simplicité – de diamants, d’améthystes et de turquoises.
Et quoi de mieux pour rehausser les somptueuses teintes azur et mauve du bijou que l’or précieux des bananes ? D’ailleurs, serait-ce pour cette raison que la duchesse, réputée pour son goût sûr en matière de mode, aurait choisi de se placer près d’un régime de bananes décoratif ? La duchesse ne s’étant jamais exprimée sur ce point, cette importante question demeurera donc en suspens.
Un bananier à Versailles ?
La présence du régime de bananes sur la photo questionne sur la présence d’un bananier au sein de la prestigieuse Orangerie du château de Versailles. Cette longue galerie de plus de 150 mètres dont la voûte culmine à 13 mètres de haut permet de protéger du froid hivernal de nombreux orangers, citronniers, palmiers, lauriers-roses et grenadiers en caisse. Et cela grâce à un dispositif architectural astucieux. En effet, les murs, de 4 à 5 mètres d’épaisseur, les doubles vitrages des baies et l’exposition au Midi permettent de maintenir en hiver une température qui ne descend pas en dessous de 5° C.
Et c’est là que le bât blesse pour les bananiers ! Impossible pour eux de supporter des températures aussi fraîches. Nul doute donc que le beau régime de bananes qui se trouve derrière Wallis Simpson a été mûri et fourni par l’un des très nombreux mûrisseurs franciliens de l’époque !